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Conférence

« L’art sonore est-il un art des bruits ? », par Bastien gallet

05 Décembre 2011
Que le bruit ait été déterminé comme son inharmonique, déplaisant ou parasitaire (le bruit s’opposant ainsi à la musique, à l’oreille ou au signal) ne change rien au fait massif que le bruit n’a été désigné, nommé et décrit qu’afin d’être ensuite et finalement inclus dans le champ musical. Le son inharmonique est devenu l’objet sonore de la musique concrète, le son déplaisant (voire insupportable) la saturation des musiques noise et industrielle et le son parasitaire le glitch composé des musiques électroniques.

L’expérience de l’expérimentation - - - - Cycle de conférences sur les musiques expérimentales - - - - Organisé par les Instants Chavirés, en partenariat avec l’IDEAT, Institut d’Esthétique des Arts et Technologies (Université Paris 1 – Panthéon-Sorbonne, CNRS UMR 8153), le département Musique de l’Université Paris 8, l'ENSAP-Cergy, la Bibliothèque Robert Desnos, le CDMC, L'Échangeur, le CAC de Brétigny et la BPI. Janvier – Décembre 2011, Montreuil, Paris. 10ème et dernière séance : lundi 5 décembre 2011 à 19h BPI Centre Georges Pompidou NB : cette conférence a lieu à la BPI Bpi / Centre Pompidou 25 rue du Renard 75197 Paris ced 04 tel : 01 44 78 49 02 http://www.bpi.fr Petite salle du centre Pompidou, située au niveau -1 du Centre - - - - BASTIEN GALLET « L’art sonore est-il un art des bruits ? » Résumé : Nous verrons qu’il l’est en un sens qui doit peu à ceux que le mot a reçus des pratiques musicales qui l’ont tour à tour rejeté ou affirmé. Que le bruit ait été déterminé comme son inharmonique, déplaisant ou parasitaire (le bruit s’opposant ainsi à la musique, à l’oreille ou au signal) ne change rien au fait massif que le bruit n’a été désigné, nommé et décrit qu’afin d’être ensuite et finalement inclus dans le champ musical. Le son inharmonique est devenu l’objet sonore de la musique concrète, le son déplaisant (voire insupportable) la saturation des musiques noise et industrielle et le son parasitaire le glitch composé des musiques électroniques. Il nous semble que l’art sonore (i. e. les arts de l’installation sonore au sens large) instruit un tout autre rapport au bruit, qu’il ne saurait être question de réprouver ou d’inclure mais au contraire d’arpenter, de traverser, de parcourir comme on explore un dehors dont on ne fera jamais le tour. C’est à ce bruit-là que nous nous intéresserons, celui de Max Neuhaus et Christina Kubisch, Bernhard Leitner et Brandon Labelle, Janet Cardiff et Akio Suzuki, le bruit de ceux qui composent ce qui résiste à toute composition.

Publié par Benoît Montigné

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