Du gramophone au smartphone, l’Homme fait exister sa voix dans des temps et des espaces alternatifs à la faveur de ses innovations. La voix vit hors du corps ; enregistrée, elle est immortelle !
Du gramophone au smartphone, l’Homme fait exister sa voix dans des temps et des espaces alternatifs à la faveur de ses innovations. La voix vit hors du corps ; enregistrée, elle est immortelle ! Si la technologie produit des voix à l’aide de programmes informatiques, une génération d’artistes la replace au cœur d’une pratique plastique nécessitant une présence de chair et d’os.
Dans l’espace prospectif du Musée, l'exposition Polyphonies s’organise autour du thème de la voix comme matériau, matière première impliquant le corps humain dans son rapport au son et à l’espace. franck leibovici montre un « opéra pour non musiciens » ; Oliver Beer s’intéresse dans ses vidéos aux relations entre espace, instrument et voix ; quant à Mariechen Danz, elle choisit d’évoquer les rapports entre le corps et la langue.
Le Musée d'Art moderne et contemporain de Strasbourg présente du 13 mai au 25 septembre 2005 une vaste exposition sur l'art optique et cinétique qui a pour ambition d'apporter une contribution à la connaissance historique et théorique de ce courant artistique qui émergea dans les années 1950 avec Victor Vasarely, Jésus Raphaël Soto, Nicolas Schöffer ou Yaacov Agam.
Claude Debussy est sans conteste le compositeur du tournant du XIXe siècle qui trouva l'essentiel de son inspiration dans le domaine de la poésie contemporaine et des arts visuels. D'emblée, il s'intéressa aux artistes les plus novateurs, aux figures les plus en marge des académismes en cours.
L'exposition propose d'évoquer les rencontres majeures du musicien avec les artistes et poètes de son temps, évoqués notamment par les collections de trois familles amies qui le soutinrent dans les années difficiles qui précédèrent la création de Pelléas et Mélisande : celle du peintre Henry Lerolle (1848-1929), du compositeur Ernest Chausson (1855-1899) et d'Arthur Fontaine (1860-1931), conseiller d'Etat. En ces milieux où le raffinement, le goût et la simplicité excluent toute mondanité, le musicien pouvait admirer des oeuvres de Degas, Renoir, Vuillard, Gauguin, Camille Claudel, Maurice Denis, Redon, Bonnard, Carrière, Puvis de Chavannes. Des tableaux, dessins et pastels seront accompagnés de lettres et photographies de ces artistes, d'éditions originales de Gide, Louÿs et Valéry, de manuscrits de Chausson et Debussy.
L'exposition rassemble trois artistes ayant pour dénominateur commun l'exploration des relations entre arts plastiques et arts sonores. Génération Z, projet évolutif de Andrey Smirnov et Liubov Pchelkina se concentre sur la partie Son Graphique et Son Optique de la recherche. Tonewheels est une installation plastique de Derek Holzer directement inspirée des recherches de l’artiste en matière de son graphique. Ground est une installation audiovisuelle dans laquelle le dessin est employé comme un instrument de musique.
Soundings: A Contemporary Score est la première exposition d'envergure du MoMA dédiée aux arts sonores. Elle présente le travail de 16 des artistes contemporains les plus novateurs dans ce champ, au travers d'approches diverses : arts visuels, architecture, performance, programmation informatique et musique.
Bill Viola est sans conteste le plus célèbre représentant de l’art vidéo. Un large corpus de son oeuvre, allant de 1977 à aujourd’hui, mêlant tableaux en mouvement et installations monumentales, est pour la première fois présenté au Grand Palais.
Babylone électrifiée #2 continue d’explorer les ruines de cette Babylone utopique nourrie d’électricité imaginée par Albert Bleunard et propose de découvrir deux œuvres (dont une inédite) de l’artiste Cécile Babiole.
Au travers d’une sélection d’oeuvres et de créations d’artistes internationaux, « The ghost in the machine » explore la part obscure du roman « L’Eve Future » écrit par Villiers de L’Isle Adam et, publié en 1886.
« Où sont les sons ? Où vont les sons ? Cette double question en apparence simple révèle quelques aspects essentiels propres à l’écoute. D’abord, il y a cette disposition ou, serait-ce plutôt, cette disponibilité de l’auditeur à tout événement sonore, grand ou petit. Cette interrogation nous permet également de discuter de la manière dont les sons se manifestent et se propagent dans un espace donné, dans des lieux publics ou lors de nos déambulations quotidiennes.
Depuis les années 50, les œuvres Baschet sont associées à la sculpture sonore, à la facture instrumentale et à l’avant-garde musicale. Bernard et François Baschet se sont intéressés à l’esthétique musicale et ont inventé des instruments qui provoqueraient de nouvelles émotions. Connus dans le monde entier comme créateurs de sculptures sonores, ils ont utilisé d’incroyables formes de métal plié qui font cohabiter l’art visuel et la musique.
En s’inspirant pour partie des roues perforées du Variophone de Yevgeny Sholpo (1891-1951), Mariska de Groot crée des installations combinant le mouvement au son et à la lumière. L’exposition de cette jeune artiste encore peu présentée en France plonge le public dans un ballet d’ombres mouvantes et de lumières transformées en sons.
Les différentes œuvres de l’exposition collective Sound Unheard se situent au seuil de l’audible et interrogent la mince frontière qui sépare l’imperceptible du perceptible. Car ce que nous entendons tout comme ce que nous n’entendons pas est non seulement déterminé par nos capacités auditives, mais aussi par un mélange complexe de facteurs sociaux, culturels, politiques et technologiques.
Sonic process a pour objectif principal de souligner les points de rupture et les liens de continuité, apparaissant au sein des oeuvres très contemporaines (images et sons électroniques), en relation avec des expériences de performance sonore (attitude post-rock). L'ordinateur portable a très nettement encouragé cette démarche esthétique et l'a ravivée par rapport aux productions des années 70. L'artiste en tant qu'individu ou groupe cherche à se frayer des voies de survie mentale, économique et sociale au sein de ce mouvement mondial.
L’œuvre de Céleste Boursier-Mougenot propose des dispositifs poétiques qui conjuguent le son et le mouvement à partir de situations ou d’objets les plus divers dont il parvient à extraire un potentiel musical. Pour autant, le regard ne manque jamais d’être requis dans les différentes installations réalisées par l’artiste. Pour l’ancienne sacristie du Collège des Bernardins, Céleste Boursier-Mougenot élabore une installation s’inscrivant dans la série commencée en 2000 sous le titre générique de videodrones.