Créée spécifiquement pour l’Espace de projection de l’Ircam, Night : Light est une installation-performance qui croise plusieurs partitions : la partition musicale de Raphaël Cendo, la partition chorégraphique d’Alban Richard et la partition lumineuse de Valérie Sigward. Ces trois médiums travaillent en porosité et en mutualité pour sculpter le temps et l’espace du lieu afin immerger les spectateurs dans un bain de sensations. Interprétée par Alban Richard, la danse s’élabore à partir d’un protocole d’actions à effectuer, d’une recherche perpétuelle autour de la notion de mouvements-pivots au fil d’une écriture labyrinthique.

Pionnière de la musique électronique en France, Éliane Radigue sculpte la matière sonore depuis plus de cinquante ans. Pour cette compositrice inclassable, « tout peut devenir musique ». Lors de ses concerts tout comme dans ses installations sonores, elle transporte les spectateurs au cœur de la cavité sonore pour une expérience immersive et contemplative.

Adepte des détournements et inventeur de dispositifs, Vincent Epplay expérimente au croisement des arts visuels et de la musique.

Dans un dispositif acoustique et scénique très atypique, le novateur ensemble LINKS invite à redécouvrir Drumming, partition majeure de Steve Reich, qui a inspiré l’une de ses plus belles pièces à Anne Teresa de Keersmaeker.

Le Générateur accueille la première édition du festival Les échappées et profite de cet événement pour inviter à nouveau le grand poète et performeur Charles Pennequin (résidence d’écrivain au Générateur en 2014).

Une proposition d’Anne-James Chaton et Carsten Nicolaï. Michael Jackson est-il vraiment mort ? Nico a-t-elle jamais réellement existé ? Carsten Nicolaï et Anne-James Chaton composent un numéro de Revue sous la forme d’une parade où chaque artiste convié redonne vie à des œuvres passées.

MISS MONDE, ou comment les reines de beauté sont nées de la rencontre entre la bombe H et les maillots de bains sexy, le tout sur fond de guitares électriques grinçantes.

Lecture-performance de Christophe Fiat, auteur et poète, autour de l'exposition « OOOL / Sound Fictions » à La Kunsthalle, centre d'art contemporain Mulhouse.

Les intervenants ouvriront les discussions en révélant la myriade d’architectures matérielles et immatérielles, visibles et invisibles dans lesquelles nous sommes enchevêtrés. Introduites par Bruno Latour, ces conversations enquêtent sur les façons de décentraliser et de décoloniser notre manière de penser, avec l’espoir de dépasser l’exceptionnalisme humain, vers de nouvelles formes d’activisme et la construction de mondes communs.

Performance de Matthieu Saladin et conférence de Juliette Volcler. Pour rendre le format MP3 plus léger, des fréquences inaudibles pour l’humain ont été supprimées. L’artiste Matthieu Saladin a conçu un encodeur MP3 inversé pour questionner ce qui ne peut être entendu. Juliette Volcler pose, elle, les enjeux politiques et sociaux du silence dans l’espace public. Juliette Volcler intervient sur une autre dimension de l'inaudible en questionnant les politiques et usages du silence dans le contexte des espaces publics et de la vie sociale.

Ryoichi Kurokawa décline sous la forme d’une installation et d’une performance, cette nouvelle pièce qui explore la question de la représentation et de la perception. Indissociables du son, ses compositions visuelles deviennent des peintures virtuelles, interactives, à la complexité et la beauté étourdissantes. Robin Fox s'intéresse particulièrement à la tension, au courant et aux vibrations. D'une grande élégance pouvant apparaitre complexe de par sa distorsion sonore et visuelle, le travail de Robin Fox repose principalement sur la fusion des motifs et des fréquences.

Bernard Heidsieck (1928-2014) fut, avec François Dufrène, l’inventeur de la poésie sonore francophone de la seconde moitié du XXe siècle.

« DATA_Noise » n'est pas une chorégraphie accompagnée par de la musique, mais bien un projet de musique électronique jouée en direct, dont une des techniques utilisées pour créer le sonore (à côté de la synthèse granulaire, du wave-shaping, etc.) sera l'utilisation d'une danse extrêmement lente dont les mouvements microscopiques serviront à injecter de l'instabilité dans le processus ; une façon d'incorporer à la musique le bruit du monde.

Deux projections superposées, l’une créée par le son, l’autre alimentée par un feedback vidéo de la précédente. Le son génère de l’image. L’image génère du son. Le téléviseur est amplificateur, la caméra devient micro, le synthétiseur est source de lumière, les micros la colorent et la table de mixage brouille le tout.

InLAND se présente comme un jeu vidéo dans lequel on déambulerait, notre perception troublée. Le réel s’abstrait, l’abstraction fait place à des paysages, échos aux mondes intérieurs qu’une narratrice semble déplier. Les visions s'effritent, l'image s'avère être illusion. Cette performance AV avec musique live bénéficie des images génératives 3D d’Hugo Arcier, qui présentera en parallèle son installation Ghost City dans les écuries du CENTQUATRE-PARIS.