Cette 14e édition fait ainsi un premier écho artistique à la Conférence climat (COP21) qui se tiendra à Paris à la fin de l’année. Au-delà de la question climatique, les propositions artistiques de cette Nuit Blanche explorent la manière dont les artistes font de la ville un autre imaginaire de cité : renou velée, citoyenne et contemporaine.
PRESSE. Atmosphère ?... Atmosphère !
Dans une période agitée par les mutations, la ville est un révélateur qui subit, participe, ou mieux, anticipe les transformations à l’oeuvre. À Paris, l’art est tellement associé à son histoire que toute évolution artistique ou esthétique est intimement liée aux interrogations sociétales du moment : la ville et l’art dans l’espace public se retrouvent ainsi liés de manière intrinsèque. Cette année encore, Nuit Blanche invite à découvrir des artistes et des oeuvres autant que les visages d’un Paris qui évolue sous l’influence des questions climatiques.
Cette 14e édition fait ainsi un premier écho artistique à la Conférence climat (COP21) qui se tiendra à Paris à la fin de l’année. Au-delà de la question climatique, les propositions artistiques de cette Nuit Blanche explorent la manière dont les artistes font de la ville un autre imaginaire de cité : renouvelée, citoyenne et contemporaine.
Comme l’an passé, cette édition aura à coeur de révéler des lieux méconnus ou de faire redécouvrir des sites en pleine transformation urbaine en créant une déambulation artistique - majoritairement dans l'espace public - entre des quartiers du Paris haussmannien et des quartiers plus populaires ou en devenir, au fil de deux parcours situés rive droite. Pour l’un au nord-ouest, du parc Monceau à la Petite Ceinture en passant par l’éco-quartier de Clichy-Batignolles ; pour l’autre au nord-est, de la gare du Nord à Aubervilliers, offrant ainsi une première échappée au-delà du périphérique. Une « tangente », tout aussi artistique, permet de relier ces deux itinéraires.
Au fil de ces parcours, plus d’une trentaine d’artistes français et étrangers - émergents ou de renommée internationale - proposent des oeuvres, souvent directes, comme autant de variations qui visent à interpeller, sensibiliser, ou interroger la place de la nature dans la ville ou notre rapport de citadins à la nature. OEuvres monumentales, performances, installations sonores ou visuelles du IN et du OFF – près d’une centaine de projets - seront autant d’invitations à s’inventer dans la ville de demain.
« Pour ce qui est de l'avenir, il ne s'agit pas de le prévoir, mais de le rendre possible. ». Citons Saint-Exupéry pour augurer le désir de cette nuit à partager ensemble.
José-Manuel Gonçalvès
Publié par Benoît Montigné
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