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Performance

Performances audiovisuelles. Ruines, Centaure + Solaris

du 10 Mars 2017
au 11 Mars 2017
Entre performance et opéra-vidéo, le récit de Ruines se vit comme une odyssée sensorielle. Centaure, safari post-numérique dans l’anthropocène de notre futur, est une performance audiovisuelle où les paysages abrasifs de Franck Vigroux se combinent aux images d’une civilisation dystopique dégénérée crée par le vidéaste Kurt d’Haeseleer et dans lesquelles la nature et l’humanité sont déformées par la technologie à peine visible, mais omniprésente. Véritable instrument audiovisuel, SOLARIS permet d’écrire des sons en correspondance avec des formes graphiques. Cette platine-scanner-synthétiseur est jouée en live par le duo CONCRETE.

PROGRAMME

10 mars

accès)s(, en partenariat avec Le Parvis, propose un Opéra-vidéo de Franck Vigroux (France), Kurt d'Haeseleer (Belgique), Félicie d'Estienne d'Orves (France), Ben Miller (USA), Azusa Takeuchi (Japon), Yuta Ishikawa (Japon) 
 
Entre performance et opéra-vidéo, le récit de Ruines se vit comme une odyssée sensorielle. Dans des espaces multiples d’écrans, d’images tridimensionnelles et de sons minimalistes se percutent algorithmes de très hautes fréquences, expériences hallucinatoires dans les no man’s land de Detroit, apparitions fantomatiques dans une sorte de danse de pré-bûto, vieillissement des objets et des paysages qui n’est pas sans rappeler à l’homme celui de son propre corps… De ces phénomènes incontrôlables résulte l’apparition des ruines contemporaines, désormais fabriquées en un temps record. Ruines « flash », nécessité absolue de détruire et raser au plus vite pour recommencer inlassablement.
 
Artiste protéiforme, Franck Vigroux évolue dans un univers où se croisent les musiques contemporaines, le théâtre, la danse et les arts numériques. Guitariste de formation, il s’est peu à peu orienté vers la musique électroacoustique puis le live électronique. Pour Ruines, il a réuni autour de lui une sorte de « dream team » : la plasticienne Félicie d’Estienne d’Orves, le vidéaste Kurt d’Haeseleer, les danseurs Yuta Ishikawa et Azusa Takeuchi et le chanteur Ben Miller, membre du groupe mythique Destroy All Monsters.
 
11 mars
Centaure
Kurt d'Haeseleer (Belgique), Franck Vigroux (France)
 
Centaure, safari post-numérique dans l’anthropocène de notre futur, est une performance audiovisuelle où les paysages abrasifs de Franck Vigroux se combinent aux images d’une civilisation dystopique dégénérée crée par le vidéaste Kurt d’Haeseleer et dans lesquelles la nature et l’humanité sont déformées par la technologie à peine visible, mais omniprésente. Centaure où quand la chair humaine implose clonée par la machine.
 
Oscillant entre sonorités industrielles, minimales et « noise », Franck Vigroux utilise un dispositif personnalisé d’instruments électroniques lui permettant de mêler sonorités électronique et acoustiques, contrôlées et générées de façon analogiques et numériques, à partir d’oscillateurs, d’échantillonneurs et divers effets de filtres. Pour Centaure, il s’appui sur un grand nombre de séquences rythmiques, avec en contrepoint des drones polyphoniques joués de manière transitoire.
 
Le travail de Kurt d’Haeseleer se concentre sur la visualisation de la dynamique de l’information. Il traduit la présence englobante des médias dans des méta-images. Les effets spéciaux jouent un rôle important dans son travail qui se situe entre la peinture, le vidéo, le cinéma et la performance. Manipulant les images à l’extrême en les forçant à réagir entre elles, le résultat est in fine non sans rappeler le développement de photographies analogiques dans une chambre noire ou encore une sorte d’alchimie digitale. Pour Centaure, il utilise notamment comme source d’image, les corps et mouvements des danseurs et performers Azusa Takeuchi et Yuta Ishikawa mis en scène et filmés au préalable.
 
Les deux artistes ont précédemment collaboré sur deux spectacles (Aucun lieu 2013) et une installation (Memoritis 2014). 
 
+
 
SOLARIS
CONCRETE (France), Thierry Guibert (France)
 
A l’origine, SOLARIS est un projet de sonorisation de disques graphiques, dans la lignée des travaux de Thomas Wilfred et de Daniel Rossiné.
 
Véritable instrument audiovisuel, SOLARIS permet d’écrire des sons en correspondance avec des formes graphiques. Cette platine-scanner-synthétiseur est jouée en live par le duo CONCRETE. Les deux artistes performent les disques graphiques de leur création, en les soumettant à de multiples manipulations (lecture accélérée ou ralentie, changement du sens de rotation, scratchs, variations lumineuses, etc. ) et déclenchent ainsi des effets audio tantôt bruitistes, tantôt atmosphériques et minimalistes. Plongé dans l’exploration infinie des disques dont la modélisation 3D est projetée sur un double écran, le public voyage dans les différentes strates graphiques de l’image.
 
Le duo présentera ses deux premiers albums. Gradients, une expérimentation basée sur l’idée d’un dégradé graphique et sonore. L’évolution de différentes valeurs de gris provoque de très lents glissandi de plusieurs fréquences sonores déstructurant ainsi un accord majeur 7. L’accord est ici, à contrario de la musique harmonique, perçu comme l’accident qui pourrait naître de ce chaos sonore. PhotoSonic est une expérimentation basée sur la révélation d’une forme par la lumière. Par un jeu de flashs lumineux, les performeurs dessinent des « lignes de sons » qui par intermittence font apparaître une sphère : noyau d’énergie en gestation.

 

Publié par Benoît Montigné

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