Le Centre Pompidou, Musée national d'art moderne, présente la plus vaste manifestation consacrée aux relations entre la musique et les arts plastiques au XXe siècle depuis l'exposition Vom Klang der Bilder à Stuttgart en 1985. Dans son poème Correspondances, Baudelaire écrivait que «les couleurs, les parfums et les sons se répondent». Le XXe siècle, souvent considéré comme un moment de convergence et de dialogue des arts, a abondamment décliné ce credo.
Les échos multiples entre les arts plastiques et la musique sont au coeur de cette exposition. Le titre adopte la langue du rock et évoque une fameuse chanson des Pink Floyd. Echoes rassemble des oeuvres non sonores qui se réfèrent à la musique. Des instruments de musique, du matériel de sonorisation sont revisités comme image, sculpture ou micro architecture. Des portraits de musiciens, icônes contemporaines, sont transfigurées par leur surmédiatisation. Des gestes, looks ou sigles sont autant de signes d’identification culturelle.
Dans l’esprit de ses expositions Audio au Cabinet des Estampes de Genève en 2006 et Autour de Jon Gibson à Circuit, Lausanne, en 2008, l’artiste Francis Baudevin propose Unisson dans La pièce sur cour du CCS. Prenant comme point de départ la compilation Plow! (1985, label Organik) qui rassemblait des groupes et musiciens américains comme Sonic Youth, Live Skull, Swans et des suisses comme Abt. 409, Copulation ou encore Christian Marclay, il revisite les passerelles entre les scènes musicales new-yorkaise et suisse, que la photographe Catherine Ceresole (CH) a couvertes abondamment.
Peu de domaines créatifs développent entre eux des liens aussi nombreux et riches que ceux qu’entretiennent depuis toujours les arts visuels et la musique. Pourquoi devrait-on choisir entre Elvis ou Duchamp ? Certains artistes ne s’y résolvent pas et développent une pratique double. Tout comme agnès b. qui refuse tout simplement ce choix et présente donc l’exposition collective Musique plastique à la galerie du jour ; une série de concerts/performances/ateliers/conférences.
Le Musée d'Art moderne et contemporain de Strasbourg présente du 13 mai au 25 septembre 2005 une vaste exposition sur l'art optique et cinétique qui a pour ambition d'apporter une contribution à la connaissance historique et théorique de ce courant artistique qui émergea dans les années 1950 avec Victor Vasarely, Jésus Raphaël Soto, Nicolas Schöffer ou Yaacov Agam.
Sonic process a pour objectif principal de souligner les points de rupture et les liens de continuité, apparaissant au sein des oeuvres très contemporaines (images et sons électroniques), en relation avec des expériences de performance sonore (attitude post-rock). L'ordinateur portable a très nettement encouragé cette démarche esthétique et l'a ravivée par rapport aux productions des années 70. L'artiste en tant qu'individu ou groupe cherche à se frayer des voies de survie mentale, économique et sociale au sein de ce mouvement mondial.
Depuis plus de trente ans, ce passionné des multiples d’artistes (objets, catalogues, livres d’artistes, revues) a rassemblé, parmi d’autres, une collection spécifique autour du son, de plus de 1000 objets comprenant des disques vinyle, mais aussi des bandes magnétiques, des cdroms, des revues spécialisées, des ouvrages de référence, des catalogues et des œuvres. L’exposition présente dans leurs composantes acoustiques et visuelles, des disques 33 tours d’artistes plasticiens, qui reflètent la variété des expérimentations sur le langage et le son.
Super#14 est une exposition qui tente d’esquisser une manière de rassembler — tel un collage presque — Josef Albers, Sol LeWitt et Guy de Cointet, au travers d’objets en marge de la pratique de ces trois personnalités : pochettes de disque devenues objets de collection d’artistes, wall drawings pour amateur, accessoire scénique re-contextualisé au cneai.
« The Transfinite« , la dernière exposition très attendue de l’artiste, vient d’ouvrir ses portes au Park Avenue Armory à New York. Il s’agit d’une installation interactive où les spectateurs sont plongés dans un environnement visuel et sonore. The transfinite est une expérience apaisante, surprenante et hypnotique, elle utilise de la lumière, les ombres, des effets stroboscopiques ainsi que des sons électronique.
La FREQUENCE exposition [Hz] peut fusionner son, l'espace et la lumière en un événement concret physique. Le visiteur entre dans les royaumes acoustiques qui dépassent la compréhension conventionnelle du son et de perception de l'espace. A la recherche de nouveaux Hördimensionen utilise œuvres qui explore une gamme d'organismes internationaux, ont été dans le domaine de "l'art sonore" grands artistes contemporains conçus spécialement pour l'exposition, la gamme de perception.
The starting point is the fact that our world of experience today is characterized by the omnipresence of audiovisual products and structures in which the cultural image and sound production of media technology, art and market strategy is fold intimately. SEE THIS SOUND responds to that by presenting and discussing different realizations of contemporary art and art history. The current fields of reference range from pop culture to the theory of perception and media technology.
Après 14 ans de créations, Trafik se positionne toujours en dehors des codes établis. De Lyon à Paris, en passant par Londres, New-york ou Taipei, leur notoriété s’étend au-delà de nos frontières. Trentenaires bouillonnants, ces lyonnais préfèrent surprendre, innover et brouiller les pistes. Entre démarche artistique expérimentale, présentée dans des centres d’art et le cadre plus balisé de la commande pour de grandes enseignes, luxe, institutions, industries, rares sont les compromis. Partout leurs œuvres ludiques interpellent. Ils manipulent des signes visuels y associant graphisme, programmation, typographie et scénographie.
« Le 1er octobre 2011, Nuit Blanche prend ses quartiers dans un Paris poétique et artistique. Investissant des lieux divers (lieux de culture, lycées, salles de spectacles, églises, jardins, gymnase, hôtel…), chaque nouvelle situation, insolite et décalée, promet une rencontre intrigante avec les oeuvres, des expériences communes et partagées » annoncent pour leur part Alexia Fabre et Frank Lamy, les deux directeurs artistiques.
Matt Pyke, l’un des designers les plus innovants et attachants de sa génération, a contribué à la vulgarisation du motion design dans le monde. Après une première reconnaissance artistique en 2009 avec l’installation Forever au Victoria & Albert Museum de Londres, la jeune anti-star anglaise relève le défi d’une première exposition monographique avec onze œuvres et installations originales pour la Gaîté lyrique. 12 oeuvres et installations originales et 2 rétrospectives envahissent pendant un mois et demi les espaces d'exposition de la Gaîté lyrique.
Que le bruit ait été déterminé comme son inharmonique, déplaisant ou parasitaire (le bruit s’opposant ainsi à la musique, à l’oreille ou au signal) ne change rien au fait massif que le bruit n’a été désigné, nommé et décrit qu’afin d’être ensuite et finalement inclus dans le champ musical. Le son inharmonique est devenu l’objet sonore de la musique concrète, le son déplaisant (voire insupportable) la saturation des musiques noise et industrielle et le son parasitaire le glitch composé des musiques électroniques.