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histoire et actualité
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Aujourd’hui, le son est un acteur essentiel de la création artistique et cet ouvrage — initialement paru en 2007, épuisé depuis, et ici réédité revu et augmenté — l’analyse de manière fragmentaire mais précise, et dans une perspective trans-historique, à travers trois domaines : la radiophonie, les arts plastiques et le cinéma.

 

Aujourd’hui, le son est un acteur essentiel de la création artistique et cet ouvrage — initialement paru en 2007, épuisé depuis, et ici réédité revu et augmenté — l’analyse de manière fragmentaire mais précise, et dans une perspective trans-historique, à travers trois domaines : la radiophonie, les arts plastiques et le cinéma.

Aussi évidente que discrète, la radiophonie, d’abord, fait de notre relation au monde sonore une histoire collective et intime, imaginaire aussi. À travers les adaptations littéraires pour la radio de Pierre Schaeffer, ou la réflexion acousticienne d’Abraham Moles, une première approche spatio-temporelle du son est ainsi présentée.

Viennent ensuite les arts plastiques et la mise en perspective du son dans l’art. Du dialogue entre les arts aux machines utopiques du XVIIIe siècle, du symbolisme aux avant-gardes historiques de l’entre-deux-guerres, du Futurisme à Fluxus, de la sphère audio-visuelle aux relations entre le rock et les arts plastiques, d’une politique des sons à la question de l’inaudible, non seulement le bruit, l’écoute, le silence, la voix, la musique, l’imaginaire de la musique, sa part figurée traversent l’histoire de l’art moderne, contemporain et actuel, mais surtout, ils en produisent la synthèse. Ce livre la met au jour, moins avec l’idée de prétendre à une quelconque exhaustivité (l’actualité du sujet rendrait d’ailleurs la tâche hasardeuse), que d’en faire émerger les pointes notionnelles, conceptuelles, et, plus encore, de les articuler entre elles.

Enfin, une plastique du cinéma faite de sons donne à relire le modernisme et la modernité cinématographique. D’Eisenstein à Welles, de Bresson à Bergman et Antonioni ou, dans des chapitres monographiques, d’Alain Robbe-Grillet à Jean-Luc Godard, l’expérience du son se révèle appréhendée comme autant de crises et de conflits avec l’image qui, en fin de course, ouvrent le cinéma sur l’horizon de la vidéo comme de l’art contemporain.

Trois domaines donc (radiophonie, arts, cinéma) pour explorer ce voyage dans les planètes sonores de la création qu’ils donnent à percevoir et à penser, mais aussi pour interroger la figure d’un essai sur l’écriture du son et la transdisciplinarité qu’il active inévitablement : comment (d)écrire le son ? De ce point de vue, symbolique, des films de Jean Cocteau (Orphée, 1950) ou de David Lynch (Lost Highway, 1997) semblent être deux miroirs (l’un de l’autre à certains égards) pour développer — plus que dans la première version par ailleurs — la notion de « nécrophonie » (les bruits de l’au-delà, l’au-delà des bruits) que ce livre met parfois en avant, et, plus généralement, pour faire un certain éloge de la transdisciplinarité artistique (passages entre les sons, les images et les textes ; passage d’un monde à l’autre). La photographie de Tami Amit qui illustre la couverture de Planètes sonores leur fait, on peut l’imaginer, un discret hommage, enfin mieux, elle en est l’écho.


Cette édition 2010 est également augmentée d'un épilogue qui traite aussi bien de l'œuvre de John Zorn que de notions esthétiques mises en avant, depuis 2007, par l'actualité des arts visuels et sonores. 


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