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Audio Culture: Readings in Modern Music

The groundbreaking Audio Culture: Readings in Modern Music (Continuum; September 2004; paperback original) maps the aural and discursive terrain of vanguard music today. Rather than offering a history of contemporary music, Audio Culture traces the genealogy of current musical practices and theoretical concerns, drawing lines of connection between recent musical production and earlier moments of sonic experimentation. It aims to foreground the various rewirings of musical composition and performance that have taken place in the past few decades and to provide a critical and theoretical language for this new audio culture. Via writings by philosophers, cultural theorists, and composers, Audio Culture explores the interconnections among such forms as minimalism, indeterminacy, musique concrète, free improvisation, experimental music, avant-rock, dub reggae, Ambient music, HipHop, and Techno. Instead of focusing on the putative "crossover" between "high art" and "popular culture," Audio Culture takes all of these musics as experimental practices on par with, and linked to, one another. While cultural studies has tended to look at music (primarily popular music) from a sociological perspective, the concern here is philosophical, musical, and historical. Audio Culture includes writing by some of the most important musical thinkers of the past half-century, among them John Cage, Brian Eno, Glenn Gould, Umberto Eco, Ornette Coleman, Jacques Attali, Simon Reynolds, Pauline Oliveros, Paul D. Miller, David Toop, John Zorn, Karlheinz Stockhausen, and many others. The book is divided into nine thematically-organized sections, each with its own introduction. Section headings include topics such as "Modes of Listening," "Minimalisms," and "DJ Culture." In addition, each essay has its own short introduction, helping the reader to place the essay within musical, historical, and conceptual contexts. The book concludes with a glossary, a timeline, and an extensive discography. About the author Christoph Cox is Associate Professor of Philosophy at Hampshire College. The author of Nietzsche: Naturalism and Interpretation (University of California Press, 1999), Cox also regularly on contemporary art and music for Artforum, The Wire, Cabinet, and other magazines.

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Musiques expérimentales, une anthologie transversale d'enregistrements emblématiques

Des futuristes des années 1910 aux réductionnistes à l’amorce des années 2000, l’histoire de la musique du vingtième siècle (et du vingt-et-unième naissant) aura été marquée par l’idée d’expérimentation. Celle-ci, et pas seulement dans l’avant-garde, paraît s’être exprimée dans tous les domaines apparus alors, qu’il s’agisse entre autres de la musique électroacoustique, du jazz (quand celui-ci s’est dit « free » par exemple) ou du rock (qu’il ait été « kraut » dans les années 1970 en Allemagne, « en opposition » au milieu des mêmes années en Europe, ou encore « bruitiste » au Japon dans les années 1990). Comme si la musique, quand elle souhaite échapper à l’intimidation dominante, devait perpétuellement s’inventer afin de continuer à être. Voilà l’histoire que raconte cette anthologie, au travers d’indomptables réfractaires à toute forme d’académisme.

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Sound Art: Beyond Music, Between Categories

Excerpted from Sound Art: Beyond Music, Between Categories (Book & CD) by Alan Licht, Jim O'Rourke. Copyright © 2007. Reprinted by permission. All rights reserved. Everyone has a diferen t poin t at whic h they ari ve at the ques tion "is ar t sound , and is sound ar t?" First separating sound from music can lead someone down a path of falling under the spell of the sound of an empty coffee can, and quite possibly be suitably satisfied. Others may feel the need to return that coffee can back to the counter and set it into some kind of constellate that organizes sounds into space. If that can is suitably attractive, it may come to mind that the sound is married to that can, and what that can means in a larger social sense. It's quite possible the absence of the coffee, or more precisely the sound of the coffee, would lead to some reverie over whether sounds have lives of their own, and if they miss each other when they leave. This most usually leads to trying to find the sound which is not a sound, which in its lack of soundness implies all sounds and we're right where we started. So, in short, sound art may well be what you call it, and where you are coming from. If you're an artist, in the (relatively) traditional sense, and you find that neon tube is better heard and not seen, it could be sound art. If you're a musician and the sound of the piano lid closing on someone's fingers, who just can't seem to correctly play the rhythms derived from the gravitational pull of the sun, you may well have some sound art. Of course, that's up to you. This book examines a wide range of possibilities of redefining not only the context in which sound is presented and framed, but in how we choose to look at it. And when you look at sound, you may ask yourself, is it sound or is it art, and we're right back where we started. -- Jim O'Rourke

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Ocean of sound : Ambient music, mondes imaginaires et voix de l'éther

Ce livre parle de voyages, certains réels, d'autres imaginaires, et d'autres encore, prisonniers de l'ambiguïté entre les deux. Ma figure centrale, ce sont ces signaux transmis à travers l'éther. Ceci s'applique autant aux musiciens javanais et à Debussy, durant l'ère coloniale du XIXe siècle, qu'à la musique de l'ère numérique au tournant du millénaire. Ces cent années d'expansion de la musique, médium généralement fluide, non verbal et non linéaire, nous ont préparés à l'océan électronique du siècle à venir. Tandis que le monde s'est transformé en océan d'information, la musique s'est faite immersive. Une bonne partie de la musique dont je traite pourrait être caractérisée par l'idée de dérive ou par une existence in stasis... Les musiciens sont devenus des voyageurs virtuels, créateurs d'un théâtre sonique, les émetteurs de tous les signaux reçus de l'autre côté de l'éther. De Claude Debussy à Aphex Twin, de Luigi Russolo à Autechre en passant par Edgar Varèse, Miles Davis, Sun Ra, Alvin Lucier, Brian Eno et mille autres compositeurs, David Toop plonge le lecteur dans de vertigineux espaces sonores au-delà des catégories musicalo-commerciales, du Paris fin de siècle aux raves technos, de l'Amazonie au Japon... Sans doute l'un des plus beaux ouvrages jamais consacrés au son.

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Au-delà du rock : La vague planante, électronique et expérimentale allemande des années soixante-dix

Dans le contexte de l'explosion psychédélique et contestataire de la fin des années soixante, en Allemagne de l'Ouest, l'heure est aux expérimentations en tous genres : libération des mœurs, vie communautaire, drogues, découverte des cultures du monde. Pour de nombreux musiciens allemands le moment est venu de se libérer des modèles anglais et américains. Ils piochent allègrement dans tous les courants préexistants, du rock psychédélique au free jazz, en passant par les musiques du monde et la musique contemporaine. Certains mettent en avant l'improvisation collective, d'autres se focalisent sur leur pratique instrumentale, y injectant une forte dose d'électricité. Les techniques d'enregistrement se retrouvent elles-mêmes au cœur du processus créatif. Dans les années soixante-dix, ces groupes allemands poussent le rock dans ses derniers retranchements. Sa rythmique binaire est transformée en une cadence hypnotique. Ou, à l'inverse, cette rythmique fondamentale est totalement expurgée de leurs digressions cosmiques. Can, Kraftwerk,Tangerine Dream,Amon Düül,Ash Ra Tempel, Faust, Klaus Schulze, Neu! et bien d'autres, emmènent leur musique au-delà du rock. Leurs expériences pionnières vont servir de bases pour d'autres explorateurs des mouvements tels que la new wave, la techno, l'electronica, ou encore le post-rock. Au-delà du rock offre une plongée dans cette phase historique d'expérimentation. L'ouvrage relate le parcours de ces groupes allemands, repérant leurs influences et leur descendance. Il retrace l'itinéraire de quelques personnages clés (producteurs, ingénieurs du son, enseignants). II présente une vue transversale des principaux labels discographiques qui ont diffusé ces productions hors normes.

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L'écoute filmique. Echo du son en image

Aucun son n'est jamais à l'image de quelque chose, mais toujours en marge d'une image dont il n'offre que des brouillons imparfaits. Dans le film, le sonore insinue sous le visible les évocations multiples auxquelles il fait écho. En organisant la déliaison du son et de l'image, le cinéma met en concurrence le regard, attentif au contour des figures, et l'écoute, sensible à leur devenir. Relançant une approche phénoménologique de la perception, ce livre propose une perspective nouvelle sur le rôle de l'écoute dans la réception d'un film. Le spectateur se trouve placé au centre d'une réflexion cinématographique dont l 'orientation privilégie désormais, avec l'entrée sonore, les résonances que les bruits et les voix propagent dans l'espace filmique et la perturbation qu'ils provoquent dans l'entente des films les plus classiques. Ce faisant, l'écoute s'attache à déplier, à travers l'entretien syncopé du son et de l'image, le champ des formes éphémères que chaque son fait surgir.

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Experimental Music : Cage et au-delà

Les compositeurs expérimentaux ne se préoccupent généralement pas d'administrer un objet temporel défini et organisé à l'avance, mais s'enthousiasment à l'idée d'esquisser les grandes lignes d'une situation au cours de laquelle des sons peuvent intervenir, d'inventer un procédé générateur d'action (sonore ou autre), de créer un champ délimité par certaines règles de composition. Michael Nyman.

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Bruits et sons dans notre histoire : essais sur la reconstitution du paysage sonore

Nos ancêtres du Moyen Age ou des Temps modernes vivaient dans un environnement souvent bruyant et dans lequel les formes de communication orale avaient, pour le plus grand nombre, une autre importance que celles de l'écrit. Les cloches rythmaient bien des activités ; les pouvoirs faisaient connaître leurs décisions par des " crieurs " ; charivaris, rumeurs, invectives publiques étaient les vecteurs d'une justice populaire redoutée. L'effort d'acculturation que la monarchie et les Églises conduisent pour " policer " sujets et fidèles tend à maîtriser bruits et sons. Le paysage sonore résulte donc de considérations autant spirituelles et sociales que matérielles. Les années 1750 commencent à découvrir intimité et acoustique, mais c'est évidemment le siècle suivant qui apportera les bouleversements les plus importants : révolution industrielle, multiplication des moyens d'information, premiers instruments de conservation et de reproduction des sons. Notre temps est confronté au fléau du bruit et aux questions, techniques et politiques, posées par sa nécessaire maîtrise. L'histoire des aspects sonores du passé, pour difficile qu'elle soit, est indispensable à la compréhension de la sensibilité de nos pères comme à celle de la nôtre.

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Le son de l'image

"J'ai vu un bon film hier soir ". Sait-on bien ce que l'on dit, en affirmant cela ? Les mots employés trahissent notre manque de discernement, qui fait du son le grand oublié de cette histoire. En effet celui-ci est toujours bien plus impliqué dans notre perception du film qu'on ne le croit, et bien souvent responsable des émotions que l'on éprouve. Ce livre s'intéresse à cette partie immergée de l'iceberg audiovisuel, à la suite de Gilles Deleuze et surtout de Michel Chion. S'il s'appuie pour l'essentiel sur plus d'un siècle de cinéma, il ne s'interdit pas quelques incursions vers les séries télévisées actuelles ainsi que dans le domaine du multimédia, et plus particulièrement celui des jeux. L'approche proposée a comme principe de toujours lier la lecture des œuvres aux conditions de leur réception, techniques notamment. La qualité du son a beaucoup progressé depuis le milieu des années 1980, et cette amélioration, patente dans les salles des multiplexes, tend à se retrouver à tous les niveaux où il pénètre notre environnement. En témoignent la banalisation de la haute-fidélité et son glissement vers le home-cinéma, accompagnant l'explosion du marché des écrans plats. Pour que jusque dans nos salons rien ne nous échappe désormais du grain de la voix de Scarlett Johansson, de la vibration cristalline de la lame d'un katana au sortir du fourreau, de l'impact du départ des torpilles lors d'un combat naval...

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L'art des bruits. Manifeste futuriste 1913

" Pouah ! Sortons vite, car je ne puis guère réprimer trop longtemps mon désir fou de créer enfin une véritable réalité musicale en distribuant à droite et à gauche de belles gifles sonores, enjambant et culbutant violons et pianos, contrebasses et orgues gémissantes ! Sortons ! " LUIGI RUSSOLO

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Traité des objets musicaux

Les trouvailles contemporaines masquent (ou bien révèlent ?) une énigme de toujours : la musique est-elle science ou art ? Quels sont ses éléments : signal physique ou signe d'un langage ? Mais la musique est-elle un langage ? D'ailleurs, de quelle musique s'agit-il : occidentale ou primitive, concrète, électronique ?... Y a-t-il des musiques singulières ou une musique plurielle ? Si Pierre Schaeffer répond que la musique est une architecture qui parle, c'est bien qu'il propose d'entrevoir son dualisme fondamental: ses racines à la fois naturelles et culturelles, les lois de ses matériaux comme les systèmes de ses références. Il ne saurait être question de déduire les uns des autres, mais bien de mettre en corrélation deux sortes de phénomènes relevant de deux sortes de connaissances : celle de la Nature et celle de l'Homme.

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Bruit et Cinéma

Depuis les premiers parasites sonores accompagnant L'entrée en gare du train de la Ciotat jusqu'aux mixages d'Histoire(s) du cinéma de Jean-Luc Godard, les bruits occupent une place ambiguë et contradictoire au cinéma, à la fois discrète et éclatante, contingente et nécessaire. Cet ouvrage propose une exploration de la mise en scène des bruits au cinéma en confrontant l'esthétique aux techniques d'enregistrement et de diffusion sonore. Cette perspective incite à traiter autant des indications sonores portées par l'image seule, ouvrant sur la mise en scène sonore des films muets, que de la tentative de maîtrise de l'ensemble des bruits, étendue à l'espace de la salle de cinéma, avec le Dolby et le THX par exemple. Chacune des quatre parties qui composent l'ouvrage est ponctuée par une analyse filmique où le bruit est mis en scène de façon singulière : gestion "virtuelle" des bruits dans La Ligne Générale de Sergueï M. Eisenstein, synchronisme fondateur dans Le Chanteur de Jazz de Alan Crosland, traitement minimaliste dans L'Éclipse de Michelangelo Antonioni, ou composition complexe dans llistoire(s) du cinéma de Jean-Luc Godard.

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Le paysage sonore : Le monde comme musique

" Nous proposons d'écouter le monde comme une vaste composition musicale - une composition dont nous serions en partie les auteurs. " ; Murray Schafer a forgé la notion de paysage sonore pour désigner notre environnement acoustique, la gamme incessante de sons au milieu desquels nous vivons. Depuis l'apparition du tout premier bruit - celui de la mer -, le paysage sonore n'a cessé de s'enrichir des sons du monde vivant : oiseaux, insectes, langage, musique... jusqu'à la révolution industrielle et électrique. Terrible et fascinante rupture, qui transforme radicalement notre rapport au son, à la musique - et au silence. Mais qui nous rend aussi désormais capables de mettre en oeuvre un authentique design sonore, maîtrisé et conscient - basé sur les principes de L'écologie sonore. Tout comme Olivier Messiaen, Schafer considère en effet que les créations sonores de l'homme participent de cette activité supérieure qui s'appelle la vie - et doivent donc s'y inscrire. Dans une langue simple et claire, accessible à tous, Schafer propose ici une histoire et une philosophie du monde sonore qui ont marqué l'histoire de la théorie musicale. Et qui promet à ses lecteurs de ne plus jamais entendre le monde de la même façon. Ouvrez grand vos oreilles !

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Entendre le cinéma

Qui pense le son au cinéma? Personne vraiment. Aucune école pour inclure dans ses enseignements un questionnement sur les conditions d'existence du sonore, nulle approche des formes qui serait enseignée aux élèves réalisateurs, aux monteurs, ou même aux étudiants du son, encore moins aux producteurs. Aucune mise en perspective historique des formes sonores existantes n'est offerte à ceux qui vont devoir oeuvrer à l'apparition de cet objet artistique visible et audible : le film. On se contente d'analyser les Conditions d'existence technique du son et on essaie de produire un " bon son " - c'est-à-dire un son conforme. Pourtant, le sonore est, non moins que le visible, susceptible de création et d'invention. C'est ce que nous montre Daniel Deshays qui, prolongeant ici la réflexion entamée dans Pour une écriture du son, propose de repenser la place du son, afin de combattre son uniformisation planétaire au cinéma.

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Pour une écriture du son

Ceux qui pratiquent l'enregistrement croient transcrire fidèlement le réel. Pourtant, on n'enregistre pas le rock comme la musique classique, et la bande-son d'un film ressemble peu à celle d'une pièce de théâtre. En fait, le son est loin d'avoir acquis son autonomie, il n'a même pas le privilège de la photographie qui permet à une prise de vue de se situer à la fois du côté du reportage et de celui de l'expression artistique. Le son de reportage ne s'expose pas dans les galeries alors qu'il est, à l'instar de la photographie, " regard " sur le monde !

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Un art sonore, le cinéma

Présentation de l'éditeur Au départ, cet ouvrage était prévu n’être qu’une remise à jour de deux volumes parus chez le même éditeur, Le Son au cinéma, 1985, et La Toile trouée, 1988. Finalement, nous avons fait un travail beaucoup plus poussé et avons abouti au présent ouvrage, nouveau aux deux tiers, même s’il reprend – non sans les avoir réécrits et révisés – un certain nombre de pages des deux titres précédents, qui ne seront pas réédités. Le titre : Un art sonore : le cinéma, dit bien qu’il s’agit d’un essai sur le cinéma dans son ensemble, en partant de la question du son, question qui, comme on le verra au premier chapitre, s’est posée dès les débuts de l’art cinématographique. La première partie esquisse un parcours historique, où nous avons voulu en particulier donner la place qu’elles méritent aux trente dernières années, paradoxalement les plus négligées dans la recherche. Un chapitre central, à part de l’ensemble, vise à démontrer, en s’appuyant sur une séquence du film d’Hitchcock, Les Oiseaux, 1963, que le cinéma parlant ne s’est pas substitué au muet, mais que celui-ci continue à vivre sous lui et par lui. Une deuxième partie, plus développée, « Esthétique et poétique », aborde successivement un grand nombre de questions (l’espace, le temps, le réel, la parole, le masque, le taire, etc) visant à tracer un portrait du cinéma en tant que sonore, c’est-à-dire du cinéma tout court. Ce « portrait de groupe » fait de temps en temps un arrêt sur un auteur ou un film isolés, dans des chapitres que nous avons voulus d’une autre écriture, plus libre, plus ouverte. Biographie de l'auteur Michel Chion, né en 1947, primé en 1995 pour La Musique au cinéma, a publié 25 ouvrages sur le son, le cinéma, la musique, traduit en une dizaine de langues dans le monde. Il a écrit sur plusieurs auteurs situés au carrefour du cinéma d'auteur et du cinéma populaire, comme Lynch, Chaplin, Kubrick ou Tati. Enseignant à l'Esec et à Paris III, chroniqueur dans plusieurs revues, il est également compositeur de musique concrète et réalisateur de cinéma et de vidéo

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L'audio-Vision : Son et image au cinéma

Cet ouvrage met en perspective la problématique des rapports entre le son et l'image en analysant leur imbrication. Nous ne " voyons " pas un film sonore, un clip ou une émission télévisée, mais nous les " audi voyons ". En d'autres termes, les objets audio-visuels donnent lieu à une perception spécifique, l'audio-vision, qui fonctionne essentiellement par projection et contamination réciproques de l'entendu sur le vu ou bien, " en creux ", par suggestion. L'audio-vision est, au sens technique du mot, un illusionnisme dont le cinéma et, plus récemment, l'art-vidéo et le clip ont su exploiter les mille ressources. Le présent ouvrage a été publié aux Etats-Unis sous le titre : Audio-vision - Sound and Screen.

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