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Bernard Heidsieck © FRANÇOISE JANICOT
La voix de Bernard Heidsieck, inventeur de la « poésie action », s'est éteinte le 22 novembre. Quelques ressources pour mieux découvrir son œuvre.

La voix de Bernard Heidsieck s'est éteinte le 22 novembre. 

Quelques ressources pour mieux découvrir son œuvre.

Le 14 novembre dernier, l'émission "l'Atelier du son" de Thomas Baumgartner lui consacrait la première partie de son émission au poète, autour d'un film documentaire qui lui est consacré.

Une exposition monographique, « Bernard Heidsieck - Comme chaque matin » lui est  actuellement consacrée à Berlin. Conçue par Frédéric Acquaviva, elle présente plus de 200 documents, livres, disques, œuvres vidéo et installations sonores  (conçue par Frédéric Acquaviva).

 

 


BIOGRAPHIE(S)

ARTISTE /

Bernard Heidsieck

 

« Né à Paris en 1928. Ex directeur adjoint à la banque française du commerce extérieur. Grand prix national de poésie 1991.
Ex-président de la commission poésie du Centre National du Livre.
 
Il est l’un des créateurs, à partir de 1955, de la Poésie Sonore et, à partir de 1962, de la Poésie Action. 1955 : Premiers Poèmes-Partitions et, à partir de 1959, utilise le magnétophone en tant que moyen d’écriture et de retransmission complémentaire. De 1963 à 1969 : 13 Biopsies.
De 1969 à 1980 : 29 Passe-Partout. De 1978 a 1986 Derviche/Le Robert (26 poèmes sonores) Depuis 1988 : Respirations et brèves rencontres (60 poèmes). A organisé à Paris le Premier Festival International de Poésie Sonore, en 1976, à l’Atelier Annick Le Moine, et (en association avec Michèle Métail), les Rencontres Internationales de Poésie Sonore à Rennes, au Havre et au Centre Georges Pompidou. A participé de nombreuses années au Bureau d’organisation de Polyphonix dont il a assumé la présidence un certain temps. II a réalisé plus de 540 lectures Publiques de ses textes dans une vingtaine de pays.
Dès 1955, Bernard Heidsieck décide de rompre avec la poésie écrite, couchée sur la page, pour la sortir hors du livre, la mettre debout, en mouvement. À une poésie passive, il oppose une poésie active, qui, au lieu d’attendre un hypothétique lecteur, va à sa rencontre. Une poésie donc qui réfléchit la notion d’impact, en s’inscrivant au présent dans la langue.
 
Cette poésie, désaffublée de tout pathos, se réinvente à chaque instant pour mieux rendre compte de ce qui compose notre quotidien : notre univers sociétal, politique, économique, mais également intime… que ce soit dans ses principaux événements, ou encore dans son extrême banalité.
Pour être toujours plus collé à la peau des choses, Bernard Heidsieck n’hésite pas à s’émanciper de tous les formalismes, à traiter la langue comme une matière qui s’étire, se pulvérise, se multiplie, s’atomise… à en dégager toutes les dimensions plastiques (révélée par un travail de spatialisation du texte dans les partitions), musicale (dimension affirmé dès les débuts par le terme de Poèmes-Partitions) et, également physique (d’où le terme d’action, que très vite il employa).
 

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