sonore
visuel

En 2012, Light Cone fête ses trente ans d'existence. A cette occasion, films, installations et performances seront présentés aux Voûtes, dans le 13ème arrondissement de Paris, le samedi 15 septembre 2012, pour la sixième édition de Scratch Expanded, festival consacré aux pratiques du cinéma élargi (installations, multi-écrans, performances). Une grande soirée festive et éclectique à l'image de la diversité des pratiques liées au cinéma expérimental : performances, installations, cinéma élargi.

La nouvelle exposition du Cube vous emmène à la découverte du travail de Pierre Beloüin à travers son installation multimédia Awan~Siguawini~~Spemki~~~. Membre fondateur de la Galerie Glassbox, spécialisée dès 1997 dans le web-art, Pierre Beloüin œuvre au label Optical Sound, dont il est le fondateur et le directeur. L’exposition est donc complétée par des vidéos d’artistes produites ou distribuées par ce label.

Les plis du corps deviennent centre de l’attention. Infime et gigantesque, la matière charnelle devient appel à l’imagination. Filmé de face, le dépli corporel de Clémence Coconnier évolue en même temps que les images sublimées par la recherche sonore de Kasper T. Toeplitz, en temps réel absolu.

Cette année, The Creators Project investit à nouveau Paris pour une semaine, du 19 au 24 juin. Les festivités commenceront au CENTQUATRE, où le réalisateur et photographe Chris Milk présentera The Treachery of Sanctuary, un triptyque interactif à très grande échelle exposé pour la première fois en mars dernier à San Francisco. On vous montrera aussi les nouveaux projets des Créateurs 1024 architecture.

Le Passage de Retz organise du 10 mai au 17 juin 2012 une exposition intitulée Pensiez-vous (vraiment) voir une exposition ? Bientôt les Lettristes (1946-1977). Riche d’oeuvres de toute nature, d’archives et de documents essentiels, mêlant peintures, dessins et objets, films et enregistrements, livres, revues et manuscrits parmi d’autres modes d’expression, cette exposition est la première étape d’une suite de projets, ambitionnant de dresser un état des lieux de l’action de ses différents membres fondateurs.

Claude Debussy est sans conteste le compositeur du tournant du XIXe siècle qui trouva l'essentiel de son inspiration dans le domaine de la poésie contemporaine et des arts visuels. D'emblée, il s'intéressa aux artistes les plus novateurs, aux figures les plus en marge des académismes en cours.

L'exposition propose d'évoquer les rencontres majeures du musicien avec les artistes et poètes de son temps, évoqués notamment par les collections de trois familles amies qui le soutinrent dans les années difficiles qui précédèrent la création de Pelléas et Mélisande : celle du peintre Henry Lerolle (1848-1929), du compositeur Ernest Chausson (1855-1899) et d'Arthur Fontaine (1860-1931), conseiller d'Etat.
En ces milieux où le raffinement, le goût et la simplicité excluent toute mondanité, le musicien pouvait admirer des oeuvres de Degas, Renoir, Vuillard, Gauguin, Camille Claudel, Maurice Denis, Redon, Bonnard, Carrière, Puvis de Chavannes. Des tableaux, dessins et pastels seront accompagnés de lettres et photographies de ces artistes, d'éditions originales de Gide, Louÿs et Valéry, de manuscrits de Chausson et Debussy.

Qu’il s’agisse de rock, d’électro ou de jazz, force est de constater qu’il est toujours une collaboration exemplaire qui vient immédiatement à l’esprit des graphistes comme à la conscience collective. Dès lors qu’un fan de musique s’intéresse aux clips, aux disques, aux concerts, jusqu’aux t-shirts et autres posters, il comprend que les supports de création en lien avec la sphère musicale sont l’œuvre d’auteurs. Graphisme et musique se nourrissent réciproquement pour constituer la culture populaire contemporaine source de nombreuses passions et de quelques vocations heureuses.

Créée spécifiquement pour l’Espace de projection de l’Ircam, Night : Light est une installation-performance qui croise plusieurs partitions : la partition musicale de Raphaël Cendo, la partition chorégraphique d’Alban Richard et la partition lumineuse de Valérie Sigward. Ces trois médiums travaillent en porosité et en mutualité pour sculpter le temps et l’espace du lieu afin immerger les spectateurs dans un bain de sensations. Interprétée par Alban Richard, la danse s’élabore à partir d’un protocole d’actions à effectuer, d’une recherche perpétuelle autour de la notion de mouvements-pivots au fil d’une écriture labyrinthique.