Les installations monumentales du plasticien norvégien Børre Sæthre engendrent des atmosphères où l’ambiance technologique des panoramas futuristes dévoile ses effets pervers sur les désirs primaires de notre inconscient collectif. L’artiste emprunte les formes du quotidien et les stylise pour bâtir des univers aux résonances aussi envoûtantes qu’inaccessibles. On peut les regarder avec l’oeil de l’architecte, de l’artiste, de l’écrivain, du savant ou du cinéaste, aucun de ces angles de vue ne saurait apporter une conclusion définitive. C’est peut-être là que réside l’essence du projet de Sæthre : le dernier chapitre de notre rêverie cosmique reste à écrire.

Dans son travail filmique Jesper Just associe les images, d’une qualité exceptionnelle, au son et à la musique. L’énigme vient perturber la narration et la tension créée laisse émerger la poésie. Jesper Just ne livre pas d’issue narrative, mais laisse le spectateur avec ses interrogations et ses émotions.

L’esprit de Bruits Blancs est celui d’un laboratoire, avec sa part de risque, de découverte, d’ouvertures et d’inscription dans la vie artistique musicale et littéraire contemporaine. Des performances et rencontres entre compositeurs - musiciens, créateurs vidéo, écrivains. La confrontation des langages, des genres, ouvre une voie singulière.

« Dans la forêt de Tudor » est une réinterprétation de « Rain Forest », pièce originellement créée pour le chorégraphe Merce Cuningham en 1968 par David Tudor.

"Listen Profoundly", le titre de cette exposition organisée dans le cadre de la Biennale Musiques en Scène 2014, s'inspire directement de l'une des pages du recueil intitulé XXX, Anecdotes and Drawings de Morton Feldman, acquis par le macLYON en 2003.

Espaces sonores met en avant l’interactivité et propose au public de prendre part au processus de création : déclencher un son par une simple présence, le modifier d’un geste ; pénétrer et transformer la texture sonore à l’aide d’espaces-instruments, de surfaces-partitions et d’autres interfaces atypiques.

Unfold de l’artiste japonais Ryoichi Kurokawa, sculpteur de son, de temps et d’espace, est un piège à imaginaire où chacun retrouvera ses sortilèges.

Lives et performances à l'honneur, parcours d'expositions dans la ville, rendez-vous pour passionnés et professionnels de création numérique, des off pour danser.

Avec The Artificial Nature Project, Mette Ingvartsen poursuit son exploration de la scène comme laboratoire – à la frontière de la physique et du spectaculaire. Comme un microscope grandeur nature, le plateau génère des transformations, déplie différents états de la matière – substance vivante, objets familiers, particules en suspension.

Le Centre national des arts plastiques (CNAP) et le Fonds régional d’art contemporain (Frac) de Franche-Comté s’associent du 21 juin au 21 septembre 2014 pour présenter conjointement une exposition singulière Laisser les sons aller où ils vont, mettant en lumière un parcours sonore et visuel.

Après avoir traité de l’imaginaire des machines en 2016 (exposition “Techno-Fiction”) ou de l’invisible et de l’immatériel lors de l’édition de mars 2017, la programmation du Mirage Festival se penche cette année sur la capacité de la création numérique à nous transporter vers de nouveaux univers dans lesquels le spectateur, tantôt acteur, tantôt observateur, est invité à s’immerger.

Sculpture et dispositif, installation composée de 10 000 écouteurs composant un immense « nuage acoustique » à la croisée du son et de l’image, l’œuvre incarne l’heuristique propre à la pratique de l’artiste.