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Programmation vidéo « Rien à voir »

AGENDA

Projection

Programmation vidéo « Rien à voir »

du 03 Novembre 2016
au 15 Décembre 2016
« Rien à voir » est une programmation de vidéos qui a lieu aux Instants Chavirés et qui présente de manière monographique les travaux d’artistes plasticiens, émergents ou confirmés entre l’ouverture des portes et le début du concert. Chaque projection est en entrée libre, le concert qui suit reste payant.
 
PROGRAMMATION – VIDÉO avant les concerts
aux Instants Chavirés 7, rue richard lenoir à Montreuil
20h30/21h – Entrée libre (concert à suivre payant)
 
Pour cette fin d’année, nous vous proposons une sélection de vidéos en rotation issues de la Collection départementale d’art contemporain de Seine-saint Denis dont le programme Rien à voir  à bénéficié de son soutien.
À découvrir ou à revoir les oeuvres d’Hélène Bertin, François Daireaux, Jan Kopp, Hee Won Lee et Pipilotti Rist.
Diffusions les 3, 4, 8, 9, 16, 24 et 30 novembre et les 1er, 2, 3, 14 et 15 décembre de 20h30 à 21h.
 
I’m not the girl who misses much – Pipilotti Rist 
1986, 5min
 
Face à la caméra, une femme en robe du soir chante à tue-tête une chanson de John Lennon.
Mais sa voix et son image déraillent. Pipilotti Rist nous entraîne dans « un poème en mouvement », mêlant l’humour à la mélancolie.
(extrait du site du Collection départementale d’art contemporain de Seine-saint Denis).
 
Phone Tapping – Hee Won LEE
2009, 10 min
Vidéo HD couleur et son Dolby stéréo, 16/9ème
Production © Le Fresnoy – Studio National des Arts Contemporains.
 
Le film se construit sur un moment de bascule imperceptible qui nous mène du jour vers la nuit : un instant fugace. Plusieurs voix-off se croisent via des téléphones portables, tandis que la caméra scrute de loin les lumières de la ville de Séoul. Est-ce la quête d’une concordance entre le récit et l’image ? L’avènement d’un nouvel espace psychique? Un conte urbain ? (extrait du site du Collection départementale d’art contemporain de Seine-saint Denis).
 
Courir Niemeyer – Jan KOPP
2013, vidéo en boucle
Captation vidéos : Cécile Bourgade, Marcel Dinahet, Maïder Fortuné, Nessrine Khodr, Françoise Parfait, Eric Valette.
Montage : Jan Kopp. Production : Suspended Spaces, La Criée centre d’art contemporain.
 
« Courir Niemeyer est un film réalisé à partir de captations vidéos d plusieurs artistes ayant participé au projet suspend spaces, en 2013, dont Jan Kopp est un membre actif. (…) Dans la vidéo,  Jan Kopp apparaît courant sur le site de la voir internationale de l’architecte brésilien Oscar Niemeyer, à Tripoli au Liban. Construit en 1968 et 1974, ce site de près de 70ha, symbole du modernisme et d’un âge d’or passé, est resté inachevé en raison de la guerre. Jan Kopp traverse ce site déserté et fermé par les autorités, prenant ainsi l amuseur du tempos et de l’espace. La course s’épuise, révélant ainsi la fragilité de l’homme face à un contexte géopolitique qui le dépasse ». Extrait du document de la Criée à Rennes, 2013
 
Ce que je vois – François Daireaux
2015, 5min
Réalisé et produit par
Vidéo, couleur, silencieux, 1 écran
 
« Ce que je vois est une vidéo réalisée en Chine à Haining, ville ouvrière qui compte plus de huit mille fabriques textiles. Cette vidéo montre une ouvrière de dos dont le travail est de scruter des kilomètres de tissu afin d’y détecter le moindre défaut de fabrication. Le corps de la jeune femme oscille dans un interminable va et vient droite-gauche face au tissu qui n’en finit pas de tomber et devient par là même rideau. Une lumière du jour, qui happe et tient à la fois à distance, irradie le visage que nous ne verrons jamais ou avec si peu de détails que la reconnaissance n’est pas possible. » FD.
 
Confidences – Hélène Bertin
2014, 10min06
 
« Confidences est un plan séquence de dix minutes. Le protagoniste est un confident, un fauteuil d’apparat en forme de S conçu pour discuter en vis à vis. Pour ce le film, il est construit en valchromat et charnières afin d’être pliable et sans dossier continu qui sépare habituellement les corps. Le confident est éclairé par des motifs lumineux produit à l’aide de déplacements de spots, de collages de gélatine et de gobos. Cette chorégraphie de motifs découvre lentement le confident.
Ces projections colorées habillent le fauteuil et nous laisse imaginer un échange. Cette discussion est celle que j’ai eu avec Jacques Renoir autour de la couleur en rapport à sa famille précédant la réalisation de cette vidéo.
Lors de cette rencontre, notre discussion avait traversé l’expérience de Claude Renoir, son père, dans la photographie des premiers films en technicolor comme le fleuve de Jean Renoir, son oncle, et de la peinture en extérieur de son grand père Jean Renoir. Les motifs correspondent à des sujets de la conversation par exemple la lumière qui passe à travers un store appelé aussi une jalousie, il évoque le film l’Enfer de Clouzot où Claude Renoir à travaillé aux expérimentations lumineuses. »
 
 
 

Publié par Benoît Montigné


BIOGRAPHIE(S)

ARTISTE /

Pipilotti Rist

Pipilotti Rist s'attache également à développer des problématiques actuelles comme celles de la différence des sexes, du corps érogène, de l'identité féminine. Elle compose elle-même les bandes son en réinterprétant souvent des airs connus. Elle conçoit ses oeuvres comme des clips, acidulés, parfois agressifs, avec autant d'efficacité que le font les créateurs commerciaux, à la différence qu'elle y introduit des éléments de dérapage comme les rayures, les couleurs vives et baveuses, les flous et les tremblés dans l'image, la saturation et les dissonances sonores.

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