
Sonic process a pour objectif principal de souligner les points de rupture et les liens de continuité, apparaissant au sein des oeuvres très contemporaines (images et sons électroniques), en relation avec des expériences de performance sonore (attitude post-rock).
L'ordinateur portable a très nettement encouragé cette démarche esthétique et l'a ravivée par rapport aux productions des années 70.
L'artiste en tant qu'individu ou groupe cherche à se frayer des voies de survie mentale, économique et sociale au sein de ce mouvement mondial.
Il sera dès lors établi des liens théoriques avec certaines grandes figures des avant-gardes (M. Broothaers, J. Cage, J.L. Godard, N. J. Paik, A. Warhol) et une recherche de nouveaux critères de jugement parmi les processus contemporains de création musicale, mais aussi les habitudes des téléspectateurs et les attitudes des internautes.
Sonic-process présente sur les 1500 m2 d'espace d'exposition, transformé en véritable studio son, des dispositifs d'artistes, qui soit poursuivent des objectifs repérés quoique modifiés (Doug Aitken, Mike Kelley), soit expérimentent des démarches plus spécifiques (Coldcut, Renée Green, Scanner, David Shea, Tosca...).
Cette manifestation établit une nouvelle carte géographique des sites, des villes, des "capitales artistiques". Les médias concernés sont ceux qu'ont choisis de nombreux artistes d'aujourd'hui, sans toutefois dénigrer les supports traditionnels de création.
Un important programme de performances musicales en relation avec l'exposition est organisé par le Service des Spectacles vivants. D'autres performances plus expérimentales sont organisées dans l'Electronic Lounge de l'exposition.
Publié par Benoît Montigné
En savoir plus
En ce moment / À venir
Chargement des événements...