

Certaines créations environnementales ou « installationnistes », de même que certaines performances ou concerts, ont thématisé la question du bruit en tant qu’il serait la face ambivalente de la musique et de tous les sons organisés pour la communication et le plaisir esthétique.
Certaines créations environnementales ou « installationnistes », de même que certaines performances ou concerts, ont thématisé la question du bruit en tant qu’il serait la face ambivalente de la musique et de tous les sons organisés pour la communication et le plaisir esthétique. Le bruit, entendu comme « l’informe sonore » par référence à Georges Bataille (« Informe », in documents 7, décembre 1929), peut ainsi avoir une valeur performative équivalant à interdire l’assimilation « esthétique » des objets rangés sous ce registre par l’altération des grilles et structures de réception d’expositions ou de spectacles. Il est alors le symbole même de l’informe, de l’invérifiable et du non hiérarchisé. Ce colloque s’applique à en déterminer les matières et les techniques, les formes, les fonctions et les usages, y compris dans un contexte culturellement administré, et avec une approche plurielle que traduit le pluriel du titre.
Communications de chercheurs et d’artistes, performances en direct et en vidéo, installations sonores, perturbations en tous genres, les « Bruits » sonneront dans toutes leurs richesses et leurs rugosités, les 4 et 5 décembre 2014, dans l’école Louis-Lumière (Cité du Cinéma, Saint-Denis). Il se poursuivra chaque soir par des concerts aux Instants Chavirés, à Montreuil.
(Entrée gratuite_réservation obligatoire à l’adresse : direction@ens-louis-lumiere.fr)

Publié par Benoît Montigné
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