L’expérience auditive en mobilité se frotte aujourd’hui aux enjeux esthétiques et aux spécificités d’écritures et de développement des dispositifs technologiques. Dans le prolongement des travaux menés depuis plus de dix ans au sein du Collectif MU, cette journée permettra aux universitaires, artistes, institutions ou média de partager leurs expériences et de présenter leurs derniers projets.

Dans un texte intitulé « Sound Art ? », publié en 2000, Max Neuhaus s’en prend de manière virulente à l’appellation « art sonore », la qualifiant de « catégorie fourre-tout pour tout ce qui est sonore ou qui peut l’être, et parfois même pour ce qui ne l’est pas ».

Sound studies, cultures de l’écoute et arts sonores, les 7 (à l'INHA), 8 et 9 juin à la Philharmonie de Paris. Organisé par La fabrique des arts sonores, Labex Arts-H2H et Philharmonie de Paris.

Le colloque annuel de « Mobile et Création » (IRCAV-Paris 3/Labex ICCA) ambitionne de rassembler des chercheurs et des professionnels autour de la dimension sonore des usages créatifs des terminaux mobiles (des téléphones simplets aux appareillages les plus sophistiqués : smartphones, tablettes, phablettes et autres engins mobiles).

Ce colloque est organisé dans le cadre de l'exposition « Musicircus » et du projet Labex Arts H2H « La fabrique des arts sonores », en partenariat avec le Centre Pompidou-Metz et avec le soutien de l’équipe EPHA du laboratoire AI-AC de l’université Paris 8.

Pour sa onzième édition, le festival des arts sonores City Sonic fait la part belle aux émergences sonores (jeunes talents belges et européens) avec un parcours d’installations au centre ville de Mons. Parmi les artistes invités, Daniel Palacios, Margarida Guia, Jefta Hoekendijk, Gauthier Keyaerts+Christian Frisson+François Zajega, Isa Belle+Paradise Now, Claire Payement, Arnaud Eeckhout, Marc Parazon…

On évoque souvent le caractère immersif du son, qui se propage, s’insinue. Il se trouverait même que les oreilles n’auraient pas de paupières, et que l’on ne pourrait y échapper, au son.

L’œuvre de Dominique Blais se concentre sur la matérialisation de l’immatériel (temps et sons), des énergies, des flux,… dans un mouvement qui vise à leur donner une beauté formelle qui dénote parfois avec l’âpreté des domaines explorés.

« Où sont les sons ? Où vont les sons ? Cette double question en apparence simple révèle quelques aspects essentiels propres à l’écoute. D’abord, il y a cette disposition ou, serait-ce plutôt, cette disponibilité de l’auditeur à tout événement sonore, grand ou petit. Cette interrogation nous permet également de discuter de la manière dont les sons se manifestent et se propagent dans un espace donné, dans des lieux publics ou lors de nos déambulations quotidiennes.

Les voix du soir sont des séances d’écoute qui ont lieu dans le noir. Elles articulent des pièces sonores de courtes durées, composées de voix, de paroles, de bruits, d’atmosphères musicales et de silences.

L’art sonore est une forme de création hybride et interdisciplinaire qui pose des questions passionnantes sur l’utilisation de l’espace muséal comme de l’espace public, sur le statut du compositeur et sur la nature même d’un objet d’art ou d’une œuvre musicale.

Tomoko Sauvage, musicienne et artiste japonaise active depuis les années 2000, sonde la sculpturalité du son et l'improvisation liée au milieu et à l'environnement.

Pendant près de 50 ans, Knud Viktor enregistre les bruissements du monde et les êtres qui partagent avec lui ce microcosme. Il est très tôt témoin de la destruction des écosystèmes. Capter des forces qui se combinent à tâtons. Amplifier, par prélèvement, ralentissement, répétition des sensations.