sonore
visuel

histoire et actualité
des arts sonores
et audiovisuels

S'inscrire à la newsletter

Pic Aworéka - Miruka © Yellow

AGENDA

Exposition

Musicanimale. Le grand bestiaire sonore

du 20 Septembre 2022
au 29 Janvier 2023
L’exposition fait non seulement entendre les sons d’une quarantaine d’espèces, mais elle montre aussi, à travers un parcours de 150 œuvres, combien les animaux fascinent et inspirent, combien ils suscitent de poésies visuelles et sonores. Depuis toujours, l’homme s’est confronté aux voix animales pour les reproduire, les transcrire ou les transfigurer. D’innombrables bestiaires jalonnent ainsi l’histoire de la musique, de Rameau à Saint-Saëns.
COMMUNIQUÉ DE PRESSE
 
Premier pas d’envergure de la Philharmonie dans le domaine de la bioacoustique, l’exposition Musicanimale tend l’oreille vers le vivant : vocalises d’oiseaux, stridulations d’insectes, chants mélodiques de baleines, hurlements chorals de loups… Tout en montrant l’influence extraordinaire des voix animales dans l’histoire de l’art et de la musique, le parcours questionne le devenir de la biodiversité et la disparition d’un patrimoine sonore en danger.
 
Un abécédaire sonore
 
Ouvert par un grand concert d’oiseaux, le parcours de l’exposition dessine un abécédaire réjouissant pour les petits et les grands. Entre imagier vagabond et cabinet de curiosités, chaque lettre fait référence au règne animal (coq, insectes, loup…) ou à des objets emblématiques (appeaux, coucous, sonnailles…). Chefs-d’œuvre de l’histoire de l’art côtoient installations immersives et commandes à de grands artistes, comme Bernie Krause et Tomás Saraceno, pour réintroduire l’homme dans la symphonie du vivant.
 
Un bestiaire géant, entre art et sciences
 
L’exposition fait non seulement entendre les sons d’une quarantaine d’espèces, mais elle montre aussi, à travers un parcours de 150 œuvres, combien les animaux fascinent et inspirent, combien ils suscitent de poésies visuelles et sonores. Depuis toujours, l’homme s’est confronté aux voix animales pour les reproduire, les transcrire ou les transfigurer. D’innombrables bestiaires jalonnent ainsi l’histoire de la musique, de Rameau à Saint-Saëns. De nombreux instruments, appeaux, serinettes ou flageolets d’oiseaux, empruntent aussi aux animaux leurs formes et leurs matières ou cherchent à en imiter les sons, sans oublier les récits qui poétisent le lien des hommes aux animaux, comme Les Musiciens de Brême, ou encore Papageno, célèbre homme-oiseau de La Flûte enchantée de Mozart, dont l’identité même rend évidente l’affinité profonde que l’humanité nourrit avec la partition du vivant.
 
À l'écoute du vivant
 
L’essor de la bioacoustique depuis les années 1950 a permis de mettre le monde sur écoute. Bien plus qu’un inventaire du vivant, ces captations offrent des paysages sonores d’une poésie vibrante. L’exposition plonge le visiteur dans des écosystèmes saisissants, des fonds marins animés par le chant des baleines à bosse aux brousses du Kenya.
 
Parallèlement, de nombreux artistes, musiciens, plasticiens ou vidéastes, plutôt que de sanctuariser le vivant, tentent d’y réintroduire l’homme. Des toiles d’araignée musicales de Tomás Saraceno aux natures transformées de Julien Salaud, de Vox Balaenae de George Crumb aux vocalises d’Yma Sumac ou de Meredith Monk, d’innombrables œuvres, plastiques et sonores, réinvestissent les voix animales pour y trouver le matériau d’expérimentations inédites.
 
Commissaires
 
Marie-Pauline Martin
Jean-Hubert Martin

Publié par Benoît Montigné

En savoir plus

En ce moment / À venir

Chargement des événements...