Les projections Ecrans variables proposent quatre séances par an dans le cadre de la programmation Ciné Tambour de l’université Rennes 2. Elles portent un regard ouvert à un large spectre d’images en mouvement. Du cinéma d’avant-garde au documentaire, en passant par l’art vidéo et l’expérimental, ces séances se veulent l’occasion de découvrir des approches cinématographiques aussi variées qu’exigeantes.
Les projections Ecrans variables proposent quatre séances par an dans le cadre de la programmation Ciné Tambour de l’université Rennes 2. Elles portent un regard ouvert à un large spectre d’images en mouvement. Du cinéma d’avant-garde au documentaire, en passant par l’art vidéo et l’expérimental, ces séances se veulent l’occasion de découvrir des approches cinématographiques aussi variées qu’exigeantes.
Responsable de la programmation : Bruno Elisabeth
La prochaine séance Ecrans Variables sera consacrée à l'oeuvre des pionniers de l'art vidéo Steina et Woody Vasulka.
Au cours de cette séance, qui se déroulera le mercredi 4 avril à 18 h, vous pourrez voir :
Steina et Woody Vasulka collaborent depuis leur arrivée aux états-Unis en 1965. Steina est musicienne, Woody est ingénieur et technicien du film. Dès la fin des années soixante, les Vasulkas envisagent les manipulations de l’énergie électromagnétique comme une forme de langage. en 1969, ils procèdent à leurs premières expériences. Ils réalisent de nouveaux essais visuels et fabriquent des machines qui permettent de sonder le processus de création de l’image électronique–depuis le synthétiseur vidéo, capable de produire des images abstraites, jusqu’au système numérique.
C’est à l’histoire des inventions sonores au cinéma que nous convie le cycle de films « Écoute voir », au croisement de la musique et du cinéma, de la technique, dans le sillage des compositeurs et des cinéastes les plus inventifs.
Figure de la scène américaine underground depuis le milieu des années 1970, Tony Oursler utilise divers mediums – vidéo, dessins, photos, films, sculptures, bandes sonores et musicales.
« Extension » : aller au-delà, élargir les probabilités. Une nouvelle fois, le festival choisit de ne pas choisir entre les musiques et les catégories artistiques, préférant plonger sans timidité dans les limites des genres.
Après avoir ouvert en tant que salle de jazz contemporain, Les Instants Chavirés s’ouvrent au rock avant-gardiste au milieu des années 90. Depuis la programmation s'est majoritairement orientée vers le rock noise, l'électronique, le bruit… Ce film propose une plongée jubilatoire dans les archives de ce lieu utopique et toujours vaillant, régulièrement électrisé par des performances qui ont toujours fait la part belle aux expérimentations les plus libres.
Le travail de Kelley est inspiré par diverses sources, telles que l'histoire, la philosophie, la politique, la musique underground, les arts décoratifs et l'expression artistique du milieu ouvrier. Son art montre souvent des problèmes de classe et de sexe comme des problèmes de norme, de criminalité et de perversion.
Empruntant son titre au mot japonais ukiyô, qui envisage le monde dans son impermanence et dans son processus de renouvellement, sources de liberté et de créativité, la Biennale place au coeur de ses enjeux les attitudes libertaires d’artistes, qui ne cessent de repousser les limites de l’oeuvre d’art afin de l’ouvrir, encore davantage, sur le monde.
Pour la quatrième année, ARTE consacre une nuit à l’art vidéo. Avec pour guide REBECCA MANZONI, pas moins de 70 œuvres s’enchaîneront, tantôt engagées, tantôt légères. Diffusée durant la FIAC, ARTE VIDEO NIGHT 2012 contribue à donner ses lettres de noblesse à un art jeune, reflet de notre époque, en révélant au grand public sa créativité et sa diversité. DOMINIQUE GOUTARD et JEAN-LUC MONTEROSSO en sont les commissaires artistiques.
À l’occasion de la 57e Biennale de Venise, Xavier Veilhan a transformé le Pavillon français en un studio immersif dédié à l’expérimentation sonore. Un an après, pour la Nuit Blanche, il investit le Musée de la musique et redonne vie au Studio Venezia grâce à une installation artistique qui s’activera au rythme des concerts d’artistes qui ont enregistré dans le studio vénitien.
Une rétrospective majeure de l'artiste Mike kelley au musée d'art moderne d'Amsterdam. Le travail de Kelley est inspiré par diverses sources, telles que l'histoire, la philosophie, la politique, la musique underground, les arts décoratifs et l'expression artistique du milieu ouvrier. Son art montre souvent des problèmes de classe et de sexe comme des problèmes de norme, de criminalité et de perversion.
L'oeuvre de l'artiste britannique est marquée par l'exploration de la vie quotidienne et de ses manifestations physiques comme les vomissements («Work No. 503» - 2006), la défécation («Work No. 600» - 2006) ou les relations sexuelles («Work No. 715» - 2007).
Réalisé en hommage au cinéaste Derek Jarman, cette pièce musicale s’inspire des premiers enregistrements électroniques de pionniers comme Terry Riley ou Morton Feldman. Les deux artistes ont présenté leur travail lors de l’édition 2016 du BFI Film Festival de Londres et pour la première fois en France au Cube.
En 1983, tandis qu'Anne Teresa De Keersmaeker dansait Fase dans la Grande salle du Centre Pompidou, un « Ciné Vidéodanse » se tenait pour la seconde fois et faisait naître une manifestation qui devait définitivement s'établir, à partir de 1984, sous le nom de Vidéodanse. Depuis, plus de 2 500 films ont été présentés au public ; certains à une seule reprise, d'autres devenant parfois des « incontournables » de la manifestation. Si quelques-uns de ces films sont le fruit de l'imaginaire et du savoir-faire des réalisateurs, de leur regard sur l'art de la danse, la plupart constitue la trace du travail des chorégraphes qui ont marqué l'histoire de la danse des trente dernières années : cinq cents chorégraphes ont ainsi participé à cette manifestation et beaucoup continuent aujourd'hui à la faire vivre.
Pour cette première séance Scratch de l'automne, Light Cone donne carte blanche à Xavier Querel, cinéaste expérimental, membre de la Cellule d'Intervention METAMKINE et cofondateur des Ateliers MTK, laboratoire cinématographique artisanal à Grenoble. Xavier Quérel présentera en première partie une sélection des films issus du catalogue de Light Cone et en deuxième partie une performance avec le duo de musiciens improvisateurs Simiskina de Norvège.
Des films à l’écran, des créations inédites, des musiciens sur scène, l’alchimie se créé le temps de soirées mémorables... Avec , entre autres, Xavier Veilhan et Zombie Zombie, Barbara Carlotti, Gaspar Claus, VKNG, Maestro, Jean-Benoît Dunckel, Jacques Perconte, Phill Niblock, Vincent Epplay, Cédric Dupire, Bjarni Gunnarson…