PRESSE. Au Palais de Tokyo, Philippe Parreno orchestre son exposition selon une dramaturgie dans laquelle la présence spectrale des objets, la musique, les lumières et les films accompagnent l’expérience poétique des regardeurs. Il fait du bâtiment un organisme en perpétuelle évolution d’après un scénario minutieusement maîtrisé. L’exposition propose ainsi de voyager à travers ses œuvres, anciennes et nouvelles, transformant la monographie en polyphonie. Philippe Parreno joue des symboles, des mots et des sons modifiant la perception de l’espace par les visiteurs et transformant le bâtiment en un organisme vivant, en un automate dont le mécanisme est en perpétuelle évolution.
Depuis les années 1990, Philippe Parreno doit sa renommée à l’originalité de son travail et à la diversité de ses pratiques (cinéma, sculpture, performance, dessin, texte, etc.). Il envisage l’exposition comme un médium, un objet à part entière, une expérience dont il explore toutes les possibilités.
Le Palais de Tokyo est l’un des rares lieux où peut être menée une expérience globale aussi audacieuse. Philippe Parreno est le premier artiste à occuper ainsi la totalité des espaces agrandis du Palais de Tokyo.
Né en 1964, Philippe Parreno vit et travaille à Paris.